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mardi 28 novembre 2017

Hidden 2 de Seth Pinsker (1993)



Il y a quinze ans en arrière, l'inspecteur Tom Beck,et Lloyd Gallagher dont l'enveloppe charnelle fut investie par une forme de vie extraterrestre pacifiste, parvinrent à annihiler une créature monstrueuse se déplaçant de corps en corps et dont le but fut d'approcher et de prendre possession de l'organisme du sénateur Holt, candidat à la présidence des États-Unis d'Amérique.
Gravement blessé, Tom Beck a pu survivre à ses blessures grâce au don que lui a fait Lloyd Gallagher. Désormais, il vit caché, mais pas pour longtemps. En effet, si son coéquipier est parvenu à tuer la bête, celle-ci est parvenue à se reproduire avant de totalement disparaître. Un certain MacLachlan est à son tour chargé de la retrouver et d'en finir définitivement avec elle. Pour cela, il fait appel à Juliet Beck, la propre fille de l'inspecteur...

Six ans après le petit chef-d’œuvre de science-fiction et d'action signé Jack Sholder, Hidden, le cinéaste Seth Pinsker reprend la franchise à son compte et signe une séquelle que l'on n'aurait préféré jamais ne connaître. Hidden 2 se veut comme une suite logique du premier volet mais n'en a jamais le moindre génie, ni la moindre des qualités. Tout d'abord, exit les excellents Kyle MacLachlan et Michael Nouri. Désormais, il faudra compter sur Raphael Sbarge dont le charisme manque autant que l'originalité d'un scénario bas du front.

Des scènes à n'en plus finir (celle du club dans l'usine désaffectée est interminable), une interprétation tout juste acceptable, et surtout des moments de bravoure qui manquent cruellement à l'appel quand le film de Jack Sholder en comptait par dizaines. Afin de pallier aux nombreux manques de cette séquelle, le cinéaste injecte quelques effets gore partiellement réussis et une intrigue amoureuse improbable entre les deux principaux personnages si l'on tient compte du fait que l'un des deux n'a d'humain que l'enveloppe charnelle. Autre invraisemblance : alors que le personnage de MacLachlan insiste pour que Juliet tire dans la tête de l'homme porteur de la créature, il s'ingénue lui-même à ne tirer que dans le corps, faisant ainsi s'étirer inutilement des scènes d'action méchamment répétitives.

Toute la finesse du personnage interprété par le passé par l'acteur Kyle MacLachlan s'efface au profit d'un personnage insipide auquel, hommage ultime, le réalisateur à eu l'idée idiote de donner le nom. Si Hidden premier du nom était lumineux, cette suite insiste un peu trop sur des décors délabrés, sans doute pour noircir le trait d'un récit qui n'en avait vraiment pas besoin. Quand à l'action, elle se contente elle aussi de quelques effets déjà rencontrés avant, noyant le film dans une tentative de réitérer les exploits passés. Mais n'est pas Jack Sholder qui veut. D'ailleurs, Seth Pinsker semble avoir si peu d'idées qu'il pie dès le début de son naufrage cinématographique un bon nombre d'images de la première mouture. Hidden 2, c'est de la suite SANS les idées. Retournez donc revoir Hidden premier du nom...

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