Affichage des articles dont le libellé est 2013. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 2013. Afficher tous les articles

mardi 19 octobre 2021

AE : Apocalypse Earth de Thunder Levin (2013) - ★★★★★☆☆☆☆☆

 


 

Étonnamment, AE : Apocalypse Earth, cette petite production sortie tout droit de l'écurie The Asylum, est en général comparé à After Earth de M. Night Shyamalan et Oblivion de Joseph Kosinski, deux longs-métrages dont il serait en fait le Mockbuster qui par comparaison avec le terme Blockbuster signifie que l'on est face à une œuvre plagiaire et de qualité trèèèèès sensiblement éloignée des œuvres dont elle a pillé nombre d'idées et de références. À budget faible, casting, mise en scène et effets-spéciaux au rabais ! C'est ainsi qu'entre en jeu, ou par la petite porte, le réalisateur Thunder Levin qui après avoir réalisé en 1992 son premier long-métrage Soulmates a disparu des écrans-radars avant de ressurgir à la fin des années 2000 en scénarisant et en réalisant Mutant Vampire Zombies from the 'Hood! Premier scénario pour celui qui œuvrera entre 2013 et 2018 auprès d'un certain Anthony C. Ferrante, oui, le réalisateur exclusif de la franchise Sharknado. Une fois retombée (ou confirmée) l'inquiétude entourant les hypothétiques craintes qui peuvent surgir de l'intrigue de AE : Apocalypse Earth, ne reste plus au spectateur qu'à se lancer dans cette aventure ô combien riche en événements. Principalement interprété par l'acteur Adrian Paul que l'on ne présente (presque) plus puisqu'il fut le Duncan MacLeod de la série et de plusieurs longs-métrages de la franchise Highlanders, AE : Apocalypse Earth pille en réalité d'autres œuvres télévisuelles et cinématographiques. À ce titre, au moins trois références sautent aux yeux...


Tout d'abord, Avatar de James Cameron puisque les créatures humanoïdes et blanchâtres exhibées dans l’œuvre de Thunder Levin cherchent visiblement la comparaison avec les habitants de l'exolune Pandora, les Na’vi. Jusqu'à armer leurs rangs de simples arcs, encore plus sommaires que ceux dont sont munis ceux qu'ils tentent d'imiter sans en avoir la grâce, la robe, la taille ou la mobilité. On ne reviendra pas sur les décors d'une banalité consternante et qui auront beaucoup de mal à faire voyager les spectateurs qui n'y verront au fond qu'une vaste forêt située sur notre bonne vieille planète Terre. Ensuite, et c'est peut-être même plus flagrant encore, AE : Apocalypse Earth semble avoir les ambitions du Predator de John McTiernan. Peut-être même davantage celles du Predators réalisé en 2010 par le réalisateur hongro-américain Nimród Antal avec lequel le film de Thunder Levin partage pas mal de points en commun. À commencer par ces femmes et ces hommes qui ne se connaissent pas mais se retrouvent ensemble sur la surface d'une même planète et qui vont devoir se défendre et donc se battre contre des créatures invisibles. Avec aussi peu d'ambitions que ne le permet le budget alloué à une production The Asylum, le réalisateur ET scénariste fait avec les moyens du bords. C'est à dire, pas grand chose...


Troisième source d'inspiration, et il s'agit d'un détail sans doute, mais le cyborg TIM qu'interprète l'acteur Gray Hawks semble tout droit sorti d'une pâle copie du génial DATA de la non moins formidable série Star Trek : La Nouvelle Génération que créa Gene Roddenberry en 1987. Toute velléité concernant l'hypothèse selon laquelle ce personnage intellectuellement beaucoup moins brillant que son homologue pourrait lui faire de l'ombre étant immédiatement caduque. Son interprète a beau bénéficier de quelques lignes de dialogues censées nous faire rire, il ne parvient jamais à égaler l'exceptionnelle performance de Brent Spiner. Quant à Adrian Paul, il n'est pas Arnold Schwarzenneger et l'équipe en charge des effets-spéciaux n'est pas celle de l'immense classique de la science-fictionPredator pourtant plus vieux de vingt-six ans. L'invisibilité des créatures et le corps blême des habitants de la planète passe encore. Mais lorsqu'il s'agit de mettre en scène des vaisseaux planant au dessus de la tête des personnages ou de simuler une explosion, le résultat à l'écran est visuellement atroce. AE : Apocalypse Earth est donc insignifiant mais sans pour autant être jamais vraiment ennuyeux. On le conseillera donc en priorité aux amateurs des productions The Asylum. Quant aux autres, on leur conseillera plutôt de retourner voir les classiques dont il s'inspire...

 

dimanche 4 août 2019

Le Dernier Pub avant la Fin du Monde d'Edgat Wright (2013) - ★★★★★★★☆☆☆



Il y a vingt ans, Gary King, Andy Knightley, Steven Prince, Oliver Chamberlin et Peter Page se sont lancé un défit : faire la tournée des pubs de Newton Haven avec, à chaque arrêt, l'absorption d'une pinte de bière. Mais alors qu'ils s'apprêtèrent à se rendre dans le douzième et dernier pub de la ville, un incident les empêcha d'aller jusqu'au bout. Vingt ans plus tard, Gary part à la recherche de ses anciens camarades de classe qui depuis ont tous refait leur vie dans des villes différentes. Son but est simple : réunir à nouveau le groupe des cinq et refaire ensemble la tournée des pubs de Newton Haven avec pour but d'aller jusqu'au bout. Malgré les réticences de chacun, les cinq amis finissent par être de nouveau réunis et commencent la tournée. Mais alors que Gary et les autres passent de pub en pub, ils constatent peu à peu le comportement étrange de certains habitants de la ville. Lorsqu'ils atteignent le quatrième pub, c'est dans les toilettes du bar que Gary remarque que certains clients ne sont pas ce qu'ils paraissent être. En fait d'humains, ceux-ci cachent en réalité des extraterrestres qui ont pour but d'assimiler peu à peu l'espèce humaine...

Alors que je m'apprête très prochainement à donner naissance à un nouveau blog entièrement consacré aux parodies d'un genre un peu particulier des classiques de la science-fiction, de l'action, de l'aventure, de l'horreur, du thriller ou encore de la comédie, j'ai choisi de centrer ce nouvel article de L'Idiot Électrique autour du cinquième long-métrage du cinéaste britannique Edgar Wright qui connut un très grand succès avec son second long-métrage Shaun of the Dead en 2004. Une excellente parodie des films de zombies qui laissait alors le champ libre au cinéaste de proposer toute une déclinaison, du policier avec Hot Fuzz jusqu'à ce Dernier Pub avant la Fin du Monde signé en 2013. Sur un scénario signé en compagnie de l'acteur Simon Pegg, fidèle interprète du cinéaste depuis Shaun of the Dead, Edgar Wright aborde cette fois-ci la science-fiction.

Le réalisateur retrouve donc pour cette nouvelle aventure tournée à Welwyn Garden City et Letchworth Garden City, toutes deux situées dans le comté de Hertfordshire au nord de Londres, ses fidèles interprètes. En effet, outre Simon Pegg, on retrouve Nick Frost qui joua dans les deux films cités plus haut, Paddy Constantine qui interpréta le rôle de l'Inspecteur Andy Wainwright dans Hot Fuzz, ou encore Martin Freeman qui des années plus tard interpréterait notamment le personnage de Bilbon Sacquet dans la trilogie de Peter Jackson, Le Hobbit. Seul l'acteur britannique Eddie Marsan apparaissait pour la première fois dans un long-métrage d'Edgar Wright. Si Le Dernier Pub avant la Fin du Monde n'est pas une parodie à proprement parler puisqu'il ne s'inspire pas directement d'une œuvre de science-fiction existante, le sujet rappelle cependant celui d'un grand classique déjà adapté à plusieurs reprises au cinéma et dont la meilleure version demeure sans doute celle réalisée en 1978 par Philip Kaufman et intitulée L'Invasion des profanateurs. En effet, le sujet du Dernier Pub avant la Fin du Monde tourne autour d'une invasion extraterrestre dont les spécimens présents à l'écran observent un comportement figé, sans émotion, ce qui va d'ailleurs à l'encontre de celui de certains que les personnages principaux identifieront assez rapidement. Amusant mais assez répétitif, Le Dernier Pub avant la Fin du Monde propose une action enlevée, des gags lourds mais relativement drôles, des acteurs qui cabotinent, se frottent les uns aux autres avant de se réconcilier, et des effets-spéciaux réussis mais dans l'ensemble, assez curieux (vous le comprendrez en découvrant sous quelle apparence se cachent les envahisseurs). Ici, le but recherché n'est pas tant de provoquer la peur du spectateur mais de le divertir sur le mode de l'humour C'est donc mission réussie même si Le Dernier Pub avant la Fin du Monde n'atteint jamais vraiment le niveau de Shaun of the Dead. De quoi passer un agréable moment de détente...

lundi 3 décembre 2018

The Last Days on Mars de Ruairi Robinson (2013) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆



Le problème avec la science-fiction, c'est qu'il y a à boire, à manger, mais aussi à vomir. Les space opera sont légion, et ceux dont l'intrigue se situe à la surface de la planète rouge de notre système solaire de plus en plus nombreux. Seul sur Mars de Ridley Scott a fait beaucoup de bien aux amateurs du genre, mais a aussi involontairement engendré toute une série d'ersatz de plus ou moins bonne qualité. Chose que l'on ne pourra cependant par reprocher à The Last Days on Mars, puisque ce film réalisé par le cinéaste irlandais Ruairi Robinson est sorti deux ans avant, en 2013. Mais, bien longtemps après l'un des deux autres chefs-d’œuvre de la science-fiction réalisés eux aussi par Ridley Scott, Alien, le Huitième Passager (le troisième demeurant bien évidemment Blade Runner), lui-même source d'inspiration évidente, quoique à y réfléchir plus en profondeur, The Last Days on Mars ressemble effectivement davantage à Alien:Covenant sorti l'année passée et, réalisée par... je vous laisse deviner...

Le premier long-métrage de l'acteur, scénariste, producteur, réalisateur (et j'en passe) Ruairi Robinson, lequel est généralement plus habitué au format court qu'au long, a tout d'abord de quoi convaincre les sceptiques. Surtout le premier quart d'heure de The Last Days on Mars offrant une contemplation crédible et envoûtante de la planète Mars (alors même que le très pénible 2036 Origin Unknown n'en laissait voir pas grand chose à cause d'épouvantables filtres en mode « caches misère ») à la surface de laquelle, les membres d'une expédition s'apprêtent à y vivre (c'est le cas de le dire), leurs derniers instants d'émotion. Dans un premier temps, l’œuvre laisse envisager un profond respect de la part de son auteur pour les sciences puisque l'intrigue se déroule de manière sensiblement moins grotesque que bon nombre de longs-métrages de science-fiction. Les images de la planète sont belles, et les décors intérieurs convaincants. Malheureusement, et oui, cela se gâte alors qu'un accident arrive à l'un des membres de l'équipage qui après avoir étudié un prélèvement, décide de retourner dans la zone de recherche. Le sol se dérobe sous ses pieds, l'homme chute de plusieurs mètres sous terre et disparaît. Une équipe réduite se lance à sa recherche, et là, ça devient du grand n'importe quoi !

Sans doute victime d'un accident vasculaire cérébral ou des effets secondaires liés à la consommation d'une herbe de mauvaise qualité, Ruairi Robinson pète littéralement un câble et nous sert un mix improbable entre Science-fiction et film de Zombies ! Non, vous ne rêvez pas. The Last Days on Mars s'offre le luxe de proposer l'un des scénarii les plus CONS que l'on puisse oser imaginer. En gros, le bonhomme a bâtit un magnifique château de sable avant de le défaire à grands coups de pieds. Du long-métrage qu'il semblait vouloir être à l'origine, The Last Days on Mars n'est plus qu'un nanar même pas plaisant à suivre. Un peu comme si la chaleur des premiers instants nous offrait l'opportunité d'ouvrir grandes les fenêtres avant que ne survienne en quelques secondes, une immense vague de froid. Oui, je le reconnais, la chose n'est pas plaisante. Le film, pas davantage. Et même, si l'on décide de passer outre la crétinerie du spectacle auquel le cinéaste a la mauvaise idée de nous convier, la mise en scène, les effets-spéciaux (des zombies même pas dignes des pires productions italiennes des années quatre-vingt), et parfois l'interprétation ne poussent le spectateur qu'à un verdict sans appel : la destruction des originaux ainsi que de toutes les copies de cette bouse qui circulent !!!

QUOI ? Comment ça, je m'emballe ???

dimanche 25 décembre 2016

Alien Uprising de Dominic Burns (2013)







Dana, Vincent, Robin et Michael passent une agréable soirée en boite de nuit lorsque ce dernier est pris à parti par deux videurs. Alors que Robin vient de faire sa demande de mariage à Dana sur le capot d'une voiture, la scène dégénère. Les deux amis se battent contre les deux gros bras et parviennent à prendre le dessus. De retour chez eux, il passent la nuit chacun de leur côté et en agréable compagnie. Robin aux bras de Dana et Michael auprès de Carrie, une jolie jeune femme rencontrée dans la boite de nuit. Vincent, lui, reste seul, avec sa trouille légendaire.
Au petit matin, le groupe découvre qu'il n'y a plus d’électricité. Ni chez eux, ni dans le quartier, ni même jusqu'à Leeds qui est pourtant à deux heures de là. Pire, un immense vaisseau voile désormais le ciel. Un clochard avertit Michael et ses amis de la menace imminente mais personne ne semble vouloir l'écouter. Dehors, c'est l'anarchie. Alors que la population tente de se procurer des vivres dans les magasins, le petit groupe d'amis tente lui de survivre à la menace grandissante que semblent représenter les envahisseurs.

Jean-Claude Van Damme dans un film d'invasion extraterrestres ? Et pourquoi pas. Par contre, il ne va sans doute pas falloir s'attendre à quelque chose de très subtil. Ce que semble confirmer le premier quart d'heure situé dans la boite de nuit. Un passage obligé pas très mature visant à rameuter un public jeune. On a presque envie d'arrêter là le supplice lorsque tout prend une tournure différente dès le retour de nos héros dans leur demeure. Alien Uprising ne va cependant pas chambouler les amateurs du genre car il faut reconnaître au film de Dominic Burns la capacité à aller flirter avec tout et n'importe quoi. C'est un peu le désordre en effet, mais le film n'est cependant pas l'immense navet auquel on pouvait légitimement s'attendre.
Bon, il est vrai qu'en terme d'effets-spéciaux, Alien Uprising mériterait de revoir sa copie. Le vaisseau-mère est ce qui a été vu de plus laid, quant aux « chasseurs » qui s'en extraient afin de traquer les éventuels survivants de notre espèce au sol, ils sont assez... comment dire... navrants !

Le film peut tout de même compter sur un atout majeur (je vois déjà les fans de JCVD lever la main) : son rythme. En effet, quiconque vous affirmera que Alien Uprising est lent, mou, amorphe ou tout autre expression signifiant l'ennui pourra être considéré comme un fieffé menteur. Car si le film de Dominic Burns fleure bon le nanar, on ne s'y ennuie pas une seconde... ou presque. Il faut surtout être armé d'un courage bien trempé pour passer le cap de la scène d'ouverture qui est tout sauf plaisante à regarder.
Concernant Jean-Claude Van Damme, si sa présence au générique est reléguée en arrière-plan du casting principal, ça n'est pas pour rien. En effet, la star belge des arts martiaux n'y apparaît que ponctuellement, dans des scènes muettes et sans le moindre intérêt. Tout juste adressera-t-il la parole à Michael et ses amis vers la dernière demi-heure et ce, pour une très courte durée. On le verra combattre oui, mais pas lord d'un combat à la mesure de son talent de karatéka. En fait, le seul combat voué à marquer les esprits des amateurs sera celui engagé entre Michael et un étrange agent de surveillance.

Alien Uprising est donc un tout petit film de science-fiction qui ne changera pas le court de l'histoire d'un genre qui a suffisamment de références pour ne pas faire regretter aux fans du genre l'existence de cette petite production sans grande envergure. De quoi passer un agréable moment de détente, tous neurones évacués dès le départ bien évidemment...

LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...